dimanche 1 mai 2011

La vérité du 14 Janvier

Le 13 janvier à 21h13 le Général A., reçoit les dernières informations confirmant la scission entre différentes troupes de l’armée Tunisienne. En effet, plusieurs fractions commencent à manifester clairement son hostilité à la neutralité exigée et plusieurs hauts gradés commencent à ne plus vouloir exécuter les ordres d’interposition et à prendre partie aux accrochages avec les forces de sécurité intérieure. Des attaques ciblent les membres de l’armée tunisienne dont l’origine n’est toujours pas identifiée sont entrain de créer la division au sein même de l’armée.
Le service de renseignement de l’armée indique au général A., que des individus identifiables sont entrain de se procurer les armes dans les postes de sécurité intérieure délaissée par leurs occupants suite aux ordres reçus par le haut commandement. Le service de renseignement indique que des combats armés entre des fractions civiles n’appartenant pas aux forces réglementaires et les forces de l’armée tunisienne ont lieu un petit peu partout sur le territoire et que l’armée qui a montré une certaine retenue commence à s’impatienter et à attendre un ordre de combat qui ne vient pas.
Le général décide de réunir tard dans la soirée le commandement de l’armée et de discuter avec lui les signes de division qui apparaissent. Le corps de commandement est encore plus alarmant et indique au Général qu’un coup d’état militaire orchestré par les plus jeunes, pour anticiper sur une prise de position claire est fort probable.
Le plan d’action est vite dressé et mis en place. Le 14 janvier à 8h30 du matin, les unités spéciales de l’armée et de la garde du territoire parcourent les villes pour ramasser les membres de la famille et de la belle famille de ben ali. À chaque fois qu’une maison est évacuée, une autre équipe est chargée de la piller, bouter le feu et surtout l’ouvrir au grand public. Les premières patrouilles avec les membres de la famille à bord, prenaient soin de repasser devant les maisons attaquées pour faire monter la pression. Des coups de fil sont échangés entre la belle famille et Leïla au palais pour lui indiquer que le peuple est entrain de les attaquer ce qui met le palais dans un état de débordement sécuritaire. Toutes les familles sont ainsi réunies dans les bases aériennes militaires en leur expliquant que les préparatifs de leurs exfiltrations sont en cours. À 13h10, le général s’adresse personnellement au président lui indiquant que sa sécurité n’est plus assurée et que les manifestants, 500000 selon ses dires, se dirigent vers le palais. Les informations qu’il a déjà reçues de sa belle famille corroborent les derniers renseignements. Le président indique au général que les forces de la sécurité présidentielle ont reçu l’ordre de tirer et de liquider toute forme de manifestation aux alentours du palais. Le général indique au président qu’il serait judicieux d’exfiltrer sa famille et surtout son jeune fils afin de leur éviter les moments de panique, une proposition que le président accepte. Arrivé à l’aéroport, le président loin de sa garde présidentielle découvre que les unités de l’armée lui sont hostiles et certains commandements qui étaient déjà à l’aéroport demandent de l’arrêter. Le général Suriati qui était présent se fait arrêter devant Ben ali par le commandement de l’armée sous ses yeux. Le général intervient et propose un marché au président : toi, ta femme et tes enfants, vous pouvez quitter le pays saint et sauf si vous donner immédiatement l’ordre à la garde présidentielle de quitter le palais, Ben Ali comprend qu’il n’a plus le temps de manœuvrer, il exige en plus de sa famille ses gendres et sa belle famille, le général lui explique que ses gendres pourront quitter mais pas sa belle famille vu qu’elle est entrain les mains du commandement qui lui est hostile et que toute négociations risquent de mettre le feu au poudre. Ben ali, accepte le deal, passe un coup de fil au commandement de la garde présidentielle lui indiquant que le général A. prend le commandement de la garde, monte dans l’avion ou des unités armées veillent à ce que tous les systèmes de communication soient désactivés afin d’éviter tout retournement de situation une fois l’avion dans l’air.
L’avion décolle, le général passe un coup de fil au commandement de l’armée lui indiquant que le pays est libre, le chef des forces spéciales, passe un coup de fil à la télé tunisienne pour exhiber la belle famille, d’autres se dirigeront vers le palais.
A suivre

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