mardi 3 mai 2011

فتوى في البوس




lundi 2 mai 2011

Au nom du père, du fils et de rached el Ghannouchi

Le 18 septembre 2007, Rached Ghannouchi adresse une message de félicitations à l’intention de Sakhr El Materi pour sa nouvelle radio (http://www.alittihad.ae/details.php?id=138854&y=2007 ). Zaba perçoit la démarche comme une demande de ralliement et entreprend de prendre contact avec cheikh Rached en Angleterre via nos services consulaires, le cheikh confronté à une vague de contestation et d’opposition au sein même de son parti refuse par crainte d’un push sévère qui exterminerait tout espoir politique. Juin 2008 Sakher qui était en visite en Libye, exprime sa volonté de rencontrer cheikh Rached à seif el islam el Gueddafi, un proche du cheikh, qui les met rapidement en contact et leur arrange une rencontre à qatar courant de mois de Juillet 2008. Les deux apprentis politiciens se rencontrent autour d’une des meilleures tables au qatar sous la supervision de la famille princière et de l’autorité américaine installée au qatar. Sakhr présente au cheikh son plan commercial et politique pour la Tunisie. Il lui explique qu’il aura un rôle à jouer s’il accepte de soutenir sa candidature à la présidence et surtout s’il accepte de se rallier à la Princesse Holding. Le marché est très intéressant, un positionnement commercial à la place des prétentions politiques, moyennant une prise de position en faveur de sakher. Le cheikh n’hésite pas longtemps et accepte. L’occasion est trop belle et surtout que le cheikh commence à voir ses ressources financières se tarir. De toute façon, il a décidé de jouer un double jeu, il soutiendra Sakher mais le moment venu il se retournera contre lui. Le plus important est de déboulonner Zaba. Le cheikh passe des coups de fil à tout le commandement de ennahda, et les informe sur la nécessité de réactiver toutes les cellules dormantes avec la bénédiction de sakher et Zaba. Il ne les informe pas de la partie commerciale de l’accord mais juste de l’aspect politique et de son intention de renverser sakher une fois que celui-ci accède au pouvoir.
Juin 2010, le service de renseignement intercepte une communication entre deux dignitaires d’ennahda en Angleterre parlant de complot contre rached à cause de sa complaisance avec zaba et Sakher. Le service de renseignement alerte immédiatement le circuit habituel. Il ordonna aux agents installés en France de procéder à la liquidation des deux personnes. L’opération échoue lamentablement et les deux dignitaires sécurisent leurs fuites. Le général seriati passe au plan B, il informa les forces armées de la nécessité de procéder à un échange de notice avec les forces américaines concernant deux présumés terroristes en fuite. A partir de ce moment la, l’armée est mise au courant des plans pour le futur de la Tunisie. Le commandement de l’armée tout en informant les forces américaines sur la fuite des deux présumés terroristes, obtient les informations nécessaires pour conclure qu’un pacte de loup est conclu entre cheikh rached et sakher. Le commandement entreprend de contacter et d’avertir cheikh rached de toute intervention dans la politique nationale en faveur de Sakher. Le cheikh se sentant menacé ne tardera pas tout de suite à faire volte face et d’informer l’armée qu’il leur prête allégeance contre une garantie de sécurité. Le 15 janvier le cheikh déclara qu’il ne brigue ni poste de président, ni mandat de députés, ni pour lui, ni pour les membres de son parti.
A suivre

dimanche 1 mai 2011

La vérité du 14 Janvier

Le 13 janvier à 21h13 le Général A., reçoit les dernières informations confirmant la scission entre différentes troupes de l’armée Tunisienne. En effet, plusieurs fractions commencent à manifester clairement son hostilité à la neutralité exigée et plusieurs hauts gradés commencent à ne plus vouloir exécuter les ordres d’interposition et à prendre partie aux accrochages avec les forces de sécurité intérieure. Des attaques ciblent les membres de l’armée tunisienne dont l’origine n’est toujours pas identifiée sont entrain de créer la division au sein même de l’armée.
Le service de renseignement de l’armée indique au général A., que des individus identifiables sont entrain de se procurer les armes dans les postes de sécurité intérieure délaissée par leurs occupants suite aux ordres reçus par le haut commandement. Le service de renseignement indique que des combats armés entre des fractions civiles n’appartenant pas aux forces réglementaires et les forces de l’armée tunisienne ont lieu un petit peu partout sur le territoire et que l’armée qui a montré une certaine retenue commence à s’impatienter et à attendre un ordre de combat qui ne vient pas.
Le général décide de réunir tard dans la soirée le commandement de l’armée et de discuter avec lui les signes de division qui apparaissent. Le corps de commandement est encore plus alarmant et indique au Général qu’un coup d’état militaire orchestré par les plus jeunes, pour anticiper sur une prise de position claire est fort probable.
Le plan d’action est vite dressé et mis en place. Le 14 janvier à 8h30 du matin, les unités spéciales de l’armée et de la garde du territoire parcourent les villes pour ramasser les membres de la famille et de la belle famille de ben ali. À chaque fois qu’une maison est évacuée, une autre équipe est chargée de la piller, bouter le feu et surtout l’ouvrir au grand public. Les premières patrouilles avec les membres de la famille à bord, prenaient soin de repasser devant les maisons attaquées pour faire monter la pression. Des coups de fil sont échangés entre la belle famille et Leïla au palais pour lui indiquer que le peuple est entrain de les attaquer ce qui met le palais dans un état de débordement sécuritaire. Toutes les familles sont ainsi réunies dans les bases aériennes militaires en leur expliquant que les préparatifs de leurs exfiltrations sont en cours. À 13h10, le général s’adresse personnellement au président lui indiquant que sa sécurité n’est plus assurée et que les manifestants, 500000 selon ses dires, se dirigent vers le palais. Les informations qu’il a déjà reçues de sa belle famille corroborent les derniers renseignements. Le président indique au général que les forces de la sécurité présidentielle ont reçu l’ordre de tirer et de liquider toute forme de manifestation aux alentours du palais. Le général indique au président qu’il serait judicieux d’exfiltrer sa famille et surtout son jeune fils afin de leur éviter les moments de panique, une proposition que le président accepte. Arrivé à l’aéroport, le président loin de sa garde présidentielle découvre que les unités de l’armée lui sont hostiles et certains commandements qui étaient déjà à l’aéroport demandent de l’arrêter. Le général Suriati qui était présent se fait arrêter devant Ben ali par le commandement de l’armée sous ses yeux. Le général intervient et propose un marché au président : toi, ta femme et tes enfants, vous pouvez quitter le pays saint et sauf si vous donner immédiatement l’ordre à la garde présidentielle de quitter le palais, Ben Ali comprend qu’il n’a plus le temps de manœuvrer, il exige en plus de sa famille ses gendres et sa belle famille, le général lui explique que ses gendres pourront quitter mais pas sa belle famille vu qu’elle est entrain les mains du commandement qui lui est hostile et que toute négociations risquent de mettre le feu au poudre. Ben ali, accepte le deal, passe un coup de fil au commandement de la garde présidentielle lui indiquant que le général A. prend le commandement de la garde, monte dans l’avion ou des unités armées veillent à ce que tous les systèmes de communication soient désactivés afin d’éviter tout retournement de situation une fois l’avion dans l’air.
L’avion décolle, le général passe un coup de fil au commandement de l’armée lui indiquant que le pays est libre, le chef des forces spéciales, passe un coup de fil à la télé tunisienne pour exhiber la belle famille, d’autres se dirigeront vers le palais.
A suivre