jeudi 10 février 2011

Le prochain est

Le Maroc est le plus probable même si les pronostics placent la Libye et l'Algérie comme les pays les plus sensibles, le Maroc ou règne un calme plat est prédisposé à s'enflammer dans les jours futurs. Après le départ de Hosni Moubarek prévu pour demain le vendredi après un push militaire, le maroc sera le prochain pays vu la nature de ce gouvernement et l'écart de richesse, les conflits sociaux et surtout certains intérêts.....
1- Maroc
2- algérie
3- Syrie
4- Libye

dimanche 6 février 2011

les prochaines 48H seront cruciales

Après le décision prise à l'encontre du RCD, les 48 prochaines heures vont être cruciales vu le nombre de contre réactions que les anciens sbires du régime risquent de déclencher. Nous nous devons d'ouvrir les yeux et surtout de montrer notre unité nationale. SOYONS VIGILANTS.

Comment protéger la révolution ?

Aujourd'hui plus personne n'a de visibilité claire de ce qui se passe en Tunisie ni de ce qui risque d'y arriver. Une certaine opacité est paradoxalement clairement visible et les déclarations récentes du nouveau ministre de l'intérieur confirme son existence. Ce qui est pourtant clair c'est qu'il existe bel et bien un état dans l'état. Si le premier état est à peu prés assaini du fait de sa visibilité, le deuxième et appelant le "l'état de la peur: AL-KHOUF" est toujours en action et bien installé avec ses quartiers généraux qui continuent leur action de gouvernance alternative.

Cet état opère dans un sens contre révolutionnaire et vise à reprendre la main sur deux objectifs qu'il ne doit absolument pas perdre: le gouvernement et donc l'état officiel et la population.

Pour contrer l'état de la peur, nous nous devons de comprendre ses actions pour les combattre clairement. J'énonce donc les méthodes qu'ils utilisent pour pouvoir dresser le bilan des actions à venir:

1- Guérilla urbaine: des actions ponctuelles contre la volonté du gouvernement et de la population. dispersés et spectaculaires, ces actions visent principalement à rétablir une coupure entre les gouvernés et les gouvernants pour créer des foyers de tension. Ceci à pour but principal de détourner les regards de leur action directe et éviter la stabilité intellectuelle et politique qui pourrait accoucher rapidement d'une opposition saine, unie et forte ainsi qu'à donner un signal clair à la population "nous sommes plus fort que votre union".

2- Guérilla politique: rallier des nouveaux alliés au pouvoir et imposer une certaine ligne directrice graduelle dans le positionnement de l'état de la peur. Le nomination des gouverneurs est un exemple typique, on commence par en nommer un maximum (19/24 presque 75%) pour ensuite faire des concessions et descendre jusqu'à 50% (12 sur 24). Ceci sera comme un message à la population pour dire qu'on accepte de se retirer du pouvoir et que les 50% restante est propre et intègre. C'est clair que si on ne nommait que 25% au début, le but de la guérilla ne serait pas atteint vu que pour une concession il faudra au moins sacrifier la moitié ce qui rendre leur stratégie obsolète. Attendons donc de voir la nouvelle liste de gouverneurs pour avoir la confirmation de ce postulat.

3- Guérilla populaire: créer le plus de dispersions possibles au niveau de l'union nationale par différentes actions de propagandes politiques, religieuses, économiques et même sectorielles. Les agents de l'état de la peur ont pour but clair de nuire aux actions collectives pour s'assurer de la fracture nationale. la démonstration est visible avec des actions de promotion de régionalisme (assabah), religieuse (propagande anti islamiste), sectorielle (anti UGTT) et surtout économique.

Il est évident que les perdants actuels (qui n'ont encore rien perdu réellement) ne vont pas accepter la mise en danger de leurs acquis et bénéfices hérités de l'ère dictatoriale, et il est plus qu'évident qu'ils essayent de s'organiser au plus vite pour remettre la chape de plomb sur le peuple et ensuite le pays. Il serait extrêmement naïf de notre part de croire en leur bonnes intentions. il ne faut pas non plus se faire avoir par le semblant d'opposition existante qui jusqu'à aujourd'hui n'a pas réussit à nous réunir ni à unifier nos rangs pour contrer l'état de la peur. Au peuple donc d'établir un plan de marche pour déstabiliser cet état invisible et ensuite imposer sa volonté populaire. des actions urgentes à entreprendre doivent se faire.

1- Former un parti non pas politique mais populaire avec un plan d'action clair et unifié dont les buts sont:
- créer un état parlementaire fédéral,pour s'assurer la représentativité de tous les acteurs et régions de la Tunisie sans distinctions au niveau de la prise de décisions.
- créer des comités populaires d'observations des élections et des actions gouvernementales. A ce comité doit revenir le droit de statuer sur la transparence électorale.
- établissement des listes des personnes qui n'ont pas trompé avec l'ancien régime par région, et leurs confié la gouvernance consultative des actions d'assainissement et de promotion économique.
- élection d'observateurs de l'action de la sureté nationale par région.

2- Déstabiliser l'état de la peur par des actions de solidarité nationale (la caravane de remerciement de sidi-bouzid à tout de suite suscité une réaction violente auprès de l'état de la peur avec les évènement survenus ces derniers jours pour dissuader la caravane). On pourrait par exemple lancer des congrès qui iront d'une région à une autre pour écouter, proposer et discuter de l'avenir de la Tunisie et créer un lien de continuité populaire.

3- Dissiper la peur qui recommence à s'installer par une veille et écoute des vécus, et surtout par des comités de vigilances qui documentent toutes les exactions et menaces envers les personnes et les institutions et qui garantissent la sécurité morale et l'intégrité physique des personnes par le dépôt de plaintes et le suivi des procès envers les persécuteurs.

4- Isoler les anciens sbires du parti politique RCD de la vie politique nationale et leur exclusion des actions nationales.

Comment protéger la révolution ?

Aujourd'hui plus personne n'a de visibilité claire de ce qui se passe en Tunisie ni de ce qui risque d'y arriver. Une certaine opacité est paradoxalement clairement visible et les déclarations récentes du nouveau ministre de l'intérieur confirme son existence. Ce qui est pourtant clair c'est qu'il existe bel et bien un état dans l'état. Si le premier état est à peu prés assaini du fait de sa visibilité, le deuxième et appelant le "l'état de la peur: AL-KHOUF" est toujours en action et bien installé avec ses quartiers généraux qui continuent leur action de gouvernance alternative.

Cet état opère dans un sens contre révolutionnaire et vise à reprendre la main sur deux objectifs qu'il ne doit absolument pas perdre: le gouvernement et donc l'état officiel et la population.

Pour contrer l'état de la peur, nous nous devons de comprendre ses actions pour les combattre clairement. J'énonce donc les méthodes qu'ils utilisent pour pouvoir dresser le bilan des actions à venir:

1- Guérilla urbaine: des actions ponctuelles contre la volonté du gouvernement et de la population. dispersés et spectaculaires, ces actions visent principalement à rétablir une coupure entre les gouvernés et les gouvernants pour créer des foyers de tension. Ceci à pour but principal de détourner les regards de leur action directe et éviter la stabilité intellectuelle et politique qui pourrait accoucher rapidement d'une opposition saine, unie et forte ainsi qu'à donner un signal clair à la population "nous sommes plus fort que votre union".

2- Guérilla politique: rallier des nouveaux alliés au pouvoir et imposer une certaine ligne directrice graduelle dans le positionnement de l'état de la peur. Le nomination des gouverneurs est un exemple typique, on commence par en nommer un maximum (19/24 presque 75%) pour ensuite faire des concessions et descendre jusqu'à 50% (12 sur 24). Ceci sera comme un message à la population pour dire qu'on accepte de se retirer du pouvoir et que les 50% restante est propre et intègre. C'est clair que si on ne nommait que 25% au début, le but de la guérilla ne serait pas atteint vu que pour une concession il faudra au moins sacrifier la moitié ce qui rendre leur stratégie obsolète. Attendons donc de voir la nouvelle liste de gouverneurs pour avoir la confirmation de ce postulat.

3- Guérilla populaire: créer le plus de dispersions possibles au niveau de l'union nationale par différentes actions de propagandes politiques, religieuses, économiques et même sectorielles. Les agents de l'état de la peur ont pour but clair de nuire aux actions collectives pour s'assurer de la fracture nationale. la démonstration est visible avec des actions de promotion de régionalisme (assabah), religieuse (propagande anti islamiste), sectorielle (anti UGTT) et surtout économique.

Il est évident que les perdants actuels (qui n'ont encore rien perdu réellement) ne vont pas accepter la mise en danger de leurs acquis et bénéfices hérités de l'ère dictatoriale, et il est plus qu'évident qu'ils essayent de s'organiser au plus vite pour remettre la chape de plomb sur le peuple et ensuite le pays. Il serait extrêmement naïf de notre part de croire en leur bonnes intentions. il ne faut pas non plus se faire avoir par le semblant d'opposition existante qui jusqu'à aujourd'hui n'a pas réussit à nous réunir ni à unifier nos rangs pour contrer l'état de la peur. Au peuple donc d'établir un plan de marche pour déstabiliser cet état invisible et ensuite imposer sa volonté populaire. des actions urgentes à entreprendre doivent se faire.

1- Former un parti non pas politique mais populaire avec un plan d'action clair et unifié dont les buts sont:
- créer un état parlementaire fédéral,pour s'assurer la représentativité de tous les acteurs et régions de la Tunisie sans distinctions au niveau de la prise de décisions.
- créer des comités populaires d'observations des élections et des actions gouvernementales. A ce comité doit revenir le droit de statuer sur la transparence électorale.
- établissement des listes des personnes qui n'ont pas trompé avec l'ancien régime par région, et leurs confié la gouvernance consultative des actions d'assainissement et de promotion économique.
- élection d'observateurs de l'action de la sureté nationale par région.

2- Déstabiliser l'état de la peur par des actions de solidarité nationale (la caravane de remerciement de sidi-bouzid à tout de suite suscité une réaction violente auprès de l'état de la peur avec les évènement survenus ces derniers jours pour dissuader la caravane). On pourrait par exemple lancer des congrès qui iront d'une région à une autre pour écouter, proposer et discuter de l'avenir de la Tunisie et créer un lien de continuité populaire.

3- Dissiper la peur qui recommence à s'installer par une veille et écoute des vécus, et surtout par des comités de vigilances qui documentent toutes les exactions et menaces envers les personnes et les institutions et qui garantissent la sécurité morale et l'intégrité physique des personnes par le dépôt de plaintes et le suivi des procès envers les persécuteurs.

4- Isoler les anciens sbires du parti politique RCD de la vie politique nationale et leur exclusion des actions nationales.